HISTOIRE
Castelnaudary entre dans l’histoire dans un document de 1118 sous le nom de « Castellum Novum Arri » c’est-à-dire le château neuf d’Arius. C’est autour de ce château (actuel emplacement du Musée du Lauragais) que se construit la ville. Castelnaudary devient une place forte stratégique durant la croisade contre les Cathares. En 1211, elle tombe dans les mains des Croisés, puis en 1221 elle sera reprise par le Comte de Toulouse.
En 1355, en pleine Guerre de Cent Ans, la cité sera brûlée par le Prince Noir, fils du roi Edward III d’Angleterre. Le Lauragais et sa capitale ne retrouveront la sérénité que sous le règne d’Henri II. Son épouse, Catherine de Médicis, devient comtesse du Lauragais et fait de Castelnaudary le siège d’une Sénéchaussée, circonscription administrative et judiciaire. Elle fait construire le Présidial, tribunal civil et criminel qui attirera à Castelnaudary de nombreux avocats et juges issus de Toulouse.
Au début du XVIIe siècle, la ville est le témoin d’un épisode de la Fronde. En 1632, une terrible bataille a lieu au pied de la ville. Le Duc de Montmorency, capturé, sera décapité au Capitole. Le XVIIe siècle voit aussi la création du Canal Royal du Languedoc, aujourd’hui appelé “Canal du Midi”.
Pierre Paul Riquet, son génial inventeur, fait de Castelnaudary un port important en y aménageant le Grand Bassin (7 ha). A la Révolution, Castelnaudary devient sous-préfecture de l’Aude, titre qu’elle perdra en 1926 au profit de Carcassonne. Depuis 1976, la ville accueille la Légion Étrangère et reste la capitale du Lauragais et du cassoulet.